Marie-Liesse : les bienfaits

Il y a une chose étonnante : c’est après avoir suivi une cure Vittoz que je prends plus véritablement  conscience de mon état d’avant la cure !

Je ne pouvais nier l’effervescence continuelle et l’éparpillement dans lesquels je vivais : toujours plein de projets en cours, plein d’idées en tête pour le futur, plein de personnes à rencontrer. Et je vivais l’heure présente déjà projetée dans l’heure à venir. Mais n’était-ce pas là signe d’une belle vitalité ?

Je ne pouvais nier la difficulté qu’entrainait ma grande sensibilité qui me rendait perméable aux ambiances. Ceci me poussait à une prise de distance pour ne pas souffrir ou à des réactions non maitrisées ; et ce dans des situations minimes du quotidien. Mais n’était-ce pas la marque d’un cœur ouvert et le fonctionnement d’une personne intuitive ?

Je ne pouvais nier les problèmes relationnels récurrents que je rencontrais principalement avec toute personne ayant autorité sur moi : tension, incompréhension, souffrance mutuelle… Mais n’était-ce pas de leur part un manque de connaissance de ma riche personnalité et de mon désir légitime d’indépendance ?

Mais, il y eut un évènement soudain et douloureux qui me fit perdre cette belle assurance. Il balaya toutes mes fausses excuses et me mit face à moi-même.  Et à la clef : une décision importante qui allait engager ma vie. Que faire ?

Vittoz apparut alors… Les rendez-vous sont pris, les séances s’échelonnent, les exercices se succèdent et prennent place peu à peu dans ma vie pour finalement devenir manière de vivre. Et les effets sont là, incroyables : j’apprends à Vivre !

La tempête intérieure se calme, je peux goûter les petites joies de la vie quotidienne que je zappais auparavant ; elles sont pour moi source d’équilibre. Un espace intérieur de paix et d’assurance se fait place, je ne suis plus tyrannisée par mes émotions et la « spirale infernale » des réflexes, automatismes, préjugés disparait. Une unité intérieure se construit.

Les relations s’apaisent parce que je trouve la juste distance face aux personnes. S’opère comme un décentrement de moi-même : je peux accueillir sans tension et sans retour sur moi ce qui m’entoure, sûre de ne pas être envahie ou agressée.

Je peux enfin librement prendre des décisions personnelles.

Si je devais résumer : la méthode Vittoz m’engage sur un chemin de plus grande liberté, responsabilité et joie qui m’ouvre chaque jour un peu plus à ce ‘‘je-ne-sais-quoi’’ de grand devant moi…

Un peu d'histoire

Après des études à Lausanne puis Genève, le Docteur Vittoz obtient en 1886 son diplôme de médecin. Après 2 ans en hôpital à Lausanne, il s’installe à La Brévine, en pleine campagne, puis aux Verrières. À cette époque, bien que simple généraliste, il était internationalement connu comme médecin des nerveux, et pratiquait avec succès l’hypnose, apprise sous la direction du Professeur Auguste Forel.